Séminaire de didactique des mathématiques de l’UQAM : 15 novembre 2004

Reçu sur la liste du GDM :

Philippe Jonnaert donnera un séminaire au Séminaire de didactique des mathématiques de l’UQAM, le lundi 15 novembre 2004 à 17h30.

Voici les détails:

Heure et lieu : À 17h30 au PK-5115 du Département de mathématiques, UQAM
Pavillon Président-Kennedy, local PK-5115 (201, avenue du Président-Kennedy, M° Place-des-Arts)
Lundi 15 novembre 2004

Conférencier: Ph. Jonnaert, Département de mathématiques et CIRADE, UQAM


Titre : NOUVEAUX CURRICULUMS ET PROGRAMMES D’ÉTUDES EN MATHÉMATIQUES AU PRIMAIRE : TENDANCES ET RECHERCHES

Résumé: Partant de plusieurs recherches actuelles en didactique des mathématiques au primaire (Theys, 2004; Jonnaert, 2002; Dumont, 1996; Van Nieuwenhoven, 1996; Traoré, en cours; Jonnaert, Massé, Diallo, Munger, Pierre, Defise, Ettayebi et Mané Yaya, en cours; etc.) nous montrerons combien les connaissances des apprenants peuvent être très différentes des savoirs codifiés dans les programmes d’études des curriculums officiels. Ces connaissances spontanées des apprenants, sont en réalité, dans bien des cas, des obstacles au passage du curriculum officiel vers le curriculum implanté. Cependant, nous constatons que malgré les intentions annoncées par les responsables de l’éducation, chargés de la conception des programmes d’études, aucun regard n’est jamais porté sur les connaissances mathématiques préalables de la population ciblée par le curriculum. Tout se passe toujours, malgré des discours très généreux, comme si la tête de l’apprenant est une table rase ou, pire encore, comme si ses connaissances étaient quantités négligeables. Nous montrerons quelques exemples, à travers nos expériences actuelles au Sénégal, au Québec, en Belgique francophone et en Ontario (Jonnaert et Koudgobo, 2004), une perspective plus complète de l’approche curriculaire des programmes d’études en mathématiques au primaire.

Bienvenue à toutes et tous.

Pour information:

Carolyn Kieran (kieran.carolyn@uqam.ca)
Département de mathématiques
Université du Québec à Montréal
Pavillon Président Kennedy
201, av. Président-Kennedy, Bureau : PK-5735
C.P. 8888, succ. Centre-Ville
Montréal, QC
H3C 3P8

tél. (514) 987-3000, poste 7793#
fax (514) 987-8935

CoPains : mise à jour

Je viens tout juste de terminer une dernière mise à jour de ma contribution avec Michel Desbiens et deux élèves de secondaire 4 (Vincent Lizotte et Gabriel Lachance, maintenant en Protic sec.5) à la communauté de pratique CoPains : mathématique/physique. Merci aussi à Jean-Pierre Marcoux pour l’idée à la base de la simulation «Course sans gagnant».

Pour visiter, c’est par ici.

Croyez-vous que cela soit trop difficile pour les élèves? Si oui, alors il vaut la peine de prendre un petit 2 minutes pour visionner un film (8.6 Mo / .mov) résumant la mission « La collision » dans une classe de secondaire 4. Tout comme une image vaut mille mots, un film de la sorte parle de lui-même…

Vos commentaires sont bien sûr les bienvenus !

Vidéopoker et Loto-Québec

Dans un article intitulé «Grâce aux joueurs compulsifs Loto-Québec gagne le jackpot… », paru aujourd’hui sur Cyberpresse, on y apprend que :

D’après les estimations du sociologue Serge Chevalier, de l’Institut national de santé publique, à eux seuls, les accros du vidéopoker ont permis à Loto-Québec d’engranger quelque 441 millions en profits l’an passé.

Il n’est fallait pas plus pour que le matheux pédagogue que je suis profite de l’occasion pour pousser un peu la réflexion au sujet du videopoker. Pour ce faire, je reproduit ici deux passages d’une capsule mathématique publiée sur le site www.cmathematique.com dans laquelle on y aborde les calculs de redistribution des gains et le taux de retour au vidéopoker.

Argument #1

Le taux de retour de 92 % vous paraît peut-être avantageux pour le joueur? Il ne le devrait pas. Au Loto Poker, le joueur peut miser un maximum de 2,50 dollar par jeu. Et comme l’intervalle de temps entre deux parties est d’environ 4 secondes, on peut jouer à peu près 15 parties à la minute. Imaginons donc une personne qui parie 1,50 dollar par jeu. Un taux de retour de 92 % signifie qu’en moyenne, 8 % de cette mise est perdue, soit 12 cents. Par minute, cela fait 12 cents x 15 = 1,80 $. Et par heure 1,80 dollar x 60 = 108,00 $ ce qui est énorme.

Argument #2

…même si on ne joue que 10 heures par semaine, on aura perdu, à la fin de l’année, 108 dollars x 10 heures x 52 semaines = 56 160 dollars.

Voilà qui a de quoi faire réfléchir, n’est-ce pas?

Le prochain élève qui me demande à quoi ça sert les maths, je crois que je vais lui répondre : à économiser 🙂 .

Retombées de la recherche

C’est drôle, je croyais qu’il y aurait plus «d’action» sur ce sujet lancé chez Pierre Lachance, puis repris chez Stéphane. Tout le monde doit être trop occupé en ce temps de l’année (chez nous, c’est assez Rock and Roll).

http://pierrelachance.net/blog/index.php/2004/10/26/24-la-vie-en-quarante-cinq-heures—jobineries

Il faudrait reprendre la discussion un de ces quatre puisqu’à mon sens, elle soulève la question du rôle et de la place des universités par rapport aux écoles (au sens large et non exclusivement par rapport à la formation des maîtres).

À mon humble avis, je crois qu’une partie de ce qui se fait en recherche trouvera son chemin au fil du temps vers les écoles… sous une forme ou une autre. Quand je regarde les recheches faites en didactiques de mathématiques au cours des années 80, je me rends compte que c’est là où nous en sommes (il ne faut tout de même pas trop généraliser non plus) dans les écoles au début des années 2000. Le tout évolue. Les enseignants sont des professionnels.

Guide, oriente, structure les actions.

je constate que les universités pourraient être davantage à l’écoute du milieu scolaire et qu’elles devraient chercher à jouer un rôle de cataliseur «social» dans le cadre de projets éducatifs. Cela pourrait certainement conduire à de belles réalisations et à une collaboration plus

Clément aurait certainement quelque chose à ajouter sur ce point dans le contexte de sa vision d’une cité éducative.

TV-B-Gone

On pourrait croire que le bidule, qu’on imagine bien sur les étagères d’un magasin de farces et attrapes, s’adresse aux gens qui veulent jouer des tours mais le fabricant semble lui attribuer un rôle plus profond.

Pour le rôle plus profond, j’en doute un peu. Pour le côté farces et attrapes, j’en suis certain. Moi j’en voudrais bien un et certainement plusieurs élèves aussi… Juste à imaginer la réaction des gens 🙂 .

A utiliser avec modération tout de même!

Mention spéciale pour l’École éloignée en réseau (prix 2004)

J’en connais qui doivent être contents. N’est-ce pas Stéphane?

Mention spéciale, prix réalisation 2004 (secteur fonction publique), accordée au projet L’école éloignée en réseau.

http://www.iapq.qc.ca/html/pr2004_minEducation.htm

32 dépôts d’objets d’apprentissage (plus de 200 000 objets à ce jour)

Dans la catégorie slogan «Vous le cherchez, ils l’ont peut-être…», cela peut valoir la peine d’y faire une bonne visite.

Les objets d’apprentissage sont des «granules» de formation en principe réutilisables et réagencables selon différents objectifs ou environnements. Autrement dit, un bon objet d’apprentissage est complet en soi et fait le tour d’un point particulier de connaissance. Ainsi si quelqu’un a besoin de ce point de connaissance, il peut utiliser l’objet d’apprentissage. À lui de l’intégrer dans une démarche cohérente. La taille et la complexité de l’objet ne sont pas considérés. Une simple photo peut-être considérée comme un objet d’apprentissage. Seul compte le fait que le dit objet soit indexable ou puisse être décrit précisément. (Source : Thot)

Compte de courriel gratuit de 3 Go

Une offre de UnitedEmailSystems.com (article sur Branchez-vous). L’interface est même disponible en français.

Wow ! Mais comment font-ils pour financer tout cela?

Il me semble difficile de concevoir qu’ils puissent payer le tout à partir de simples publicités. D’autant plus qu’après une courte recherche sur le web et dans quelques forums, plusieurs internautes rapportent qu’il ne semble pas y avoir de publicité (ni même de la publicité ciblée à la Gmail avec ses comptes de 1 Go).

Y a-t-il un expert dans la salle pour me donner un cours d’économie 101 du cyberespace? Le matheux en moi aimerait bien comprendre. Une telle offre ne me semble pas «logique». Ouin… peut-être devrais-je lire les conditions dans le disclaimer. La réponse s’y trouve probablement 🙂

Dossier : Creative Commons

Comme Mario et Clément l’ont mentionné, Michel Dumais nous offre aujourd’hui un beau dossier tout frais et tout chaud sur Creative Commons :

Si l’on y ajoute ce texte de Framasoft «Creative Commons : Soyons créatifs ensemble, on obtient un beau point de départ, dans la langue de Molière, de ce en quoi consiste les licences Creative Commons.

Vivement la sortie française de la version canadienne (à venir sous peu).

Bonne lecture !