Boom prise 2

Finalement, c’est davantage aujourd’hui que ça fait boom. Un gros boom. À ne pas en douter, je vais rester à l’affût des projets vers lesquels «Le pas très humble» va se tourner dans un futur que l’on souhaite le plus rapproché possible 🙂 . Merci Michel pour tes superbes articles mais, surtout, merci d’avoir été (et d’être toujours) un ambassadeur des enjeux technologiques d’une si grande qualité.

C’est trivial mon cher Watson

[…] en exemple le cas d’un soldat qui dû se battre pendant 14 ans pour obtenir le remboursement de frais de 3500 $. […] M. Marin estime que cette attente de 14 ans démontre qu’il existe un sérieux problème de bureaucratie. (Cyberpresse)

C’est ce que l’on peut qualifier d’une évidence. Comme on dit en maths, c’est «trivial» 😉

Folie

Et oui, au Canada. Cela me glace le sang. S.V.P. n’imitons pas les États-Unis en la matière… Il ne faut pas partir en peur et ne me parler surtout pas de mettre des agents de sécurité dans les écoles. Par contre, il est vraiment plus que temps que l’on écoute (pas juste entendre, je parle d’écoute active) ce que nos jeunes ont à dire. C’est la seule manière de prévenir ce genre de folie.

La morale du jour est…

Spécialement pour Jeff Fillion qui continue d’endosser le profil victime, la morale du jour est : « ne pas faire aux autres ce que l’on ne veut pas qu’ils nous fassent » (Confucius, Analectes, 15; 23).

J’ai été tenté de commenter «M. Fillion s’est plaint en ondes du fait que le CRTC voulait l’empêcher de gagner sa vie. […]. Il estime que l’organisme fédéral a détruit sa carrière.» (Cyberpresse), mais j’ai autres choses de plus constructifs à faire de mon temps en ce moment.

Écrasé sous le poids des contradictions

Gilles-André Gosselin à la Commission Gomery :

M. Gosselin s’est retrouvé coincé dans ses explications. Il a perdu son sang-froid et lancé: «Vous êtes en train de me faire dire des choses qui n’existent même pas. Vous arrivez à me faire dire n’importe quoi. Ok? Je suis fatigué, je suis exténué. J’ai de la misère à me concentrer». Et après un silence de quelques secondes, il a ajouté: «Je me demande à quoi ça rime tout ça». (Cyberpresse

On pourrait très bien vous retourner la remarque mon cher monsieur : à quoi ça rime tout ça ? Sans commentaire…

Bon, je vais lire d’autres textes que ceux-ci, ça me déprime.

Le juge Gomery est un matheux

On ne sait pas (!) ce qui va sortir de cette fameuse commission découlant du scandale des commandites, mais il est bien heureux que le juge Gomery soit un peu matheux et très curieux…

Le juge John Gomery s’est étonné du nombre effarant d’heures facturées par Gilles-André Gosselin, soit 3673 heures pour une seule année financière, notant que cela se traduisait par un rythme de dix heures par jour, 365 jours par année, incluant donc les week-ends et jours fériés. (Cyberpresse).

Visiblement incrédule, le commissaire Gomery a poursuivi sur sa lancée. «Vous avez facturé 3673 heures au gouvernement du Canada en plus de faire l’administration interne de votre propre commerce? Vous êtes un homme remarquablement travailleur. Vous devez manger, dormir et administré votre vie et votre commerce».

Et en plus, a signalé le procureur Cournoyer, comme les contrats de commandite ont commencé à vous arriver qu’au 28 avril 1997, le nombre d’heures déclarées devrait être calculé sur onze mois et non 12, ce qui augmenterait forcément le nombre d’heures sur une base quotidienne, déjà fort élevé. Le commissaire Gomery a saisi la balle au bond pour rappeler au témoin qu’il avait précédemment écarté avec énergie la possibilité qu’il ait obtenu des contrats de Charles Guité, ami et ancien collègue de travail devenu responsable du programme des commandites pour Travaux publics, avant même la sélection de son agence, à la fin d’avril. (Cyberpresse).

Les barrages d’Hydro-Québec

Je suis d’accord avec Gilles en vrac quant à son billet sur la couverture médiatique entourant la sécurité des barrages d’Hydro-Québec. Ok pour le premier reportage mais, étant donné la démesure que cela prend maintenant :

Hydro-Québec a aussi lancé hier un appel demandant aux journalistes de cesser leurs «tentatives d’intrusion» dans ses centrales et barrages, et ce pour leur propre sécurité. (La Presse, 18 février 2005)

, on en arrive au constat de Gilles :

Quand les journalistes FONT la nouvelle, plutôt que d’aller la débusquer vraiment là où elle est, c’est la cote d’écoute et non l’intelligence qu’on vise, surtout lorsque ce qu’on titille c’est la peur du quidam.

Ce qui me désole aussi dans tout cela est l’incapacité à trouver un juste milieu. Alors que l’on pouvait visiter ces incroyables barrages, on apprend que cela ne sera désormais plus possible.

Hydro-Québec a notamment annoncé l’interruption de toutes les visites de ses installations. (La Presse, 18 février 2005)

C’est triste. Serions-nous devenus paranoïaques à ce point?

J’espère seulement que ces mesures drastiques concernant les visites ne seront que temporaires.